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lebleufouillis
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  • Librairie ancienne : 'Le bleu fouillis des mots' 1.rue du Père-Adam Châteauroux 36000. Michel Baggi ,séances de lectures, expositions et installations. Découvertes de livres ,invitations de poètes et d'écrivains.Atelier d'écriture ,édition 'B
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16 janvier 2007

capitales capiteuses

viewromeau paradis les fumeurs ne sont plus ,seuls les livres bornent le paysage .
Des mains qui grattent ,des yeux qui fouillent effeuillant la couvée des boucaniers .La pioche tombe sans relâche.
J'entends encore le rugissement des héliophores ,ces outres flanquées d'un soleil et d'une venaison .Arrivés au septième pallier nos coeurs tressaillent ,nos mains glissent sur les étagères ,des masques tombent dans nos lits recouverts de poussières .Dans tes yeux la lubricité du savoir ,la simplicité du miroir .Je comprends que tu comprends ..ce beau supplice.
J'examine mine de rien la nervure des couvertures et ta bouche une fois de plus me happe pleine de virgules plaine de majuscules .Sept étages plus bas la convalescence sourit aux baladins qui se massent le frontibus .
Le jour se couple d'une saillie au verbe en herbe.
Dans le square on n'achève plus les chevaux d'une balle dans la tempe..le joug se porte au ras de la joue ,haut et brillant .
au paradis les fumeurs ne sont plus ,seuls les ivrognes bornent le déciboulage.Joyeuse estrapade en haut de cette cour pavée où Diderot jadis jonglait de mille effloraisons .Hhhhmmmmmm délice du soir ,la saoulerie s'achève sur le trottoir.Elle recommence dans le coffre des brigantins entre deux mers .
Sous la porte ,fuse la lumière pleine de sa célérité.

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Commentaires
L
sorry ,le paradis est bien trop éthéré ,éloigné même de mes occupassions ..pour être vrai.Mais oui ,ouïssez sans cesser d'excister ces lumières rapiécées .Votre nid bourdonne de chant en champs ,sur la colerette des oies sauvages ..
I
Mes A tome-iques catalyse me conduisent droit dans un lit sans ciment, roulant pour un week-end, je suis prête à l'assumer sans le sous, ai des cartouches de rechange : ferme là, en plain-chant. J'ai ouï, sans nom, ces lumières avisées à juste titre. Attardez-vous le plus longtemps possible, je serai au paradis, borner par l'esprit fouilli, quelle délivrance...
N
Pour une belle réaction chymique ,les ions de la Convention ne sont jamais de trop .Vous catalysez à souhait les aubes rayonnantes ..me trompe-je.<br /> Dans cet immense four à pain ,cuisent à merveille des milliers de Feuilletants ,tous allongés sur des planches.<br /> Oui ,vive le librettiste ,un tel choeur vaut que l'on s'y attarde .
P
Capiteux à votre égal, la chasse est ouverte, le fumet s'hexaltant du cuir, mes naseaux en alerte, m'ont menés jusqu'à la Convention. 7 + 8 pour une course folle 'à gauche bien sur'... un Doisneau's flash, et comme les livres sur la planche, la planche à jamais dans ma souvenance ! Affranchis, les barreaux sciés, et vive le libertaire... Septain de pallier, tournis promis au 7 + + 8, vu du ciel les étoiles sont belles. L'harpie monosyllabique, assise à fléchés ses cubes, nous abandonne à notre connivence. Pressons pressons, nos 'rixes' se font attendre...<br /> La diligence fouette la croupe fumante du cob écumant, il est vivant, trottant d'une délice ivresse...
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