capitales capiteuses
au paradis les fumeurs ne sont plus ,seuls les livres bornent le paysage .
Des mains qui grattent ,des yeux qui fouillent effeuillant la couvée des boucaniers .La pioche tombe sans relâche.
J'entends encore le rugissement des héliophores ,ces outres flanquées d'un soleil et d'une venaison .Arrivés au septième pallier nos coeurs tressaillent ,nos mains glissent sur les étagères ,des masques tombent dans nos lits recouverts de poussières .Dans tes yeux la lubricité du savoir ,la simplicité du miroir .Je comprends que tu comprends ..ce beau supplice.
J'examine mine de rien la nervure des couvertures et ta bouche une fois de plus me happe pleine de virgules plaine de majuscules .Sept étages plus bas la convalescence sourit aux baladins qui se massent le frontibus .
Le jour se couple d'une saillie au verbe en herbe.
Dans le square on n'achève plus les chevaux d'une balle dans la tempe..le joug se porte au ras de la joue ,haut et brillant .
au paradis les fumeurs ne sont plus ,seuls les ivrognes bornent le déciboulage.Joyeuse estrapade en haut de cette cour pavée où Diderot jadis jonglait de mille effloraisons .Hhhhmmmmmm délice du soir ,la saoulerie s'achève sur le trottoir.Elle recommence dans le coffre des brigantins entre deux mers .
Sous la porte ,fuse la lumière pleine de sa célérité.